Forêts

Forêts touffues et sombres
Aux arbres rapprochés
Aux branches entrelacées
Où le vert du sol répond au vert des cîmes
Et les troncs ligneux s'alignent en long
A l'assaut vertical des rochers
Forêts peuplées d'esprits subtils
Impétrés inlignés infoliés incarnés
Quand chaque frémissement parle de préhistoire
Passée sous les étoiles de saison en saison
Et murmurée encore dans le temple à l'orée
Vénération du souffle sans cesse mouvant
Qui l'encense et s'incline, sera porté.