Dans les champs au matin gris
L'alouette bavarde
Fort affairée
A rester immobile
A l'heure où les humains se taisent
Nos mots s'envolent
Et la douceur dans l'air nous prend
A la gorge
Dans un coin de désolation
Un panache nucléaire
Au loin, là-bas, tout près,
Et au-dessus,
Des nuages ouatés
En berceau inversé
Où reposer nos têtes
Etonnants instants
Présents l'un à l'autre
Homme et femme
Ciel et terre
"Tu veux venir faire une promenade ?"
M'as-tu dit ce matin gris-là.

No comments:
Post a Comment