J'attends ton téléphone
Installé au soleil
A regarder glisser
Les personnuages
Sur un ciel délavé
Entités polymorphes
Jouets de l'invisible vent des cîmes
Qui les décime
Et les rassemble
Sur un souffle
Et je me sens, moi, nuage mage,
Entre le feu d'en bas
Et le souffle d'en haut
Né pour flotter
De ci de là
Parsemant le monde
De mon monde rêvé
Les yeux clos,
A sentir
La brume qui s'étire
Lentement,
Longuement,
Et humecte
La joie prête à germer
Et
J'entends ton téléphone

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