Théâtre d'ombres
La pleine lune de Samain
Sur les rideaux
Découpe en négatif
Les végétaux
Entre les rares feuilles
Se glissent les morts
Passés par la grande porte
Ils se pressent
Derrière les fenêtres
Pour grappiller
Un peu de chaleur
Nostalgie de leur corps
Le silence frémit
Le temps suspend son souffle
Au murmure des trépassés
En leur mémoire j'ai vidé
Quelqu'alcool celtique
Tous les sens ouverts dessus comme dessous
Relié par un fil éthéré
J'ai honoré
Leur vie qui fut comme mienne
Ma vie qui sera comme leur.
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